Ecriture imposée

Quel intérêt de s’imposer d’écrire ? C’est ce que j’ai choisi, en mettant en place le planning éditorial, mais pourquoi l’avoir fait, alors qu’il y a tellement de choses qui me sont imposés ?
La raison est simple, pour ne pas me laisser manger par ce que m’impose les autres, pour garder le temps pour ce qui me permet de mieux vivre, de libérer mes envies et mes émotions.
Pourquoi je vous écris cela ? Par ce que ce soir, je n’ai pas vraiment envie d’écrire, mais qu’en fin de compte j’ai besoin de le dire, de le crier pour pouvoir recommencer à poser mes pensées sur le papier. Combien d’écrivains ont noircis des dizaines de pages pour combler la page blanche ? Sûrement la majorité des amoureux des mots, ont une fois écrit pour dire qu’ils ne voulaient pas ou ne pouvaient pas écrire.
Drôle de métier de passion.

Comments

[Le capitaine]

Parler pour ne rien dire ? Tout dépend de ses envies... Après tout, combien sont-ils à vraiment dire quelque chose en parlant ? Il en va de même de l'écriture : Pas plus qu'écrits coupables d'un vide de contenu, il n'y a culpabilité au silence littéraire. Les fruits ne mûrissent pas tous en même temps, et leur goût n'est pas le fait de leur précocité.
A vrai dire, tu nous a parlé ici de ta façon de fonctionner. Donc tu n'avais pas rien à dire...

[Phil++]

Si tu n'as pas envie d'écrire, pourrais-tu en profiter pour relire ce que tu as déjà écrit ... et y corriger quelques disgracieuses entorses à notre belle mais difficile langue ?
Amicalement.

[atthespeedoflife]

écrire sans avoir rien à dire, sortir de la contrainte, se laisser guider par la plume, ne plus raisonner, juste sentir.