De l’inévitable remise en circulation des proies
Il existe deux grand type de remise en circulation des proies, les franches et les masquées, elle est de toute façon inévitable.
La restitution franche, due à la rupture des liens entre le chasseur et son gibier, décidée par l’un ou par l’autre, voir les deux, la proie retourne donc à son milieu naturel à la merci du chasseur. Mais il existe une autre sorte de remise en circulation, la masqué, provoquée par l’habitude, due au besoin naturel du gibier de tenter le chasseur, de retrouver son mode de vie premier quelques heurs par semaines. Lors de ces ballades dans son ancien monde, le gibier peut avoir deux sorte de réaction, soit le fait d’être chassé lui suffit et en gibier avertie, elle joue avec le chasseur devenant l’animal mythique insaisissable. Soit le besoin d’être capturé se fait sentir, et commence alors un manège charmant, entre Marivaux et Shakespeare, entre mensonge et passion.
Il ne faut jamais blâmer le gibier qui aime être chassé, car comme le chasseur chasse pour le plaisir de conquérir et d’être aimé, la proie se laisse prendre pour éprouver sa fraîcheur et se persuadée qu’elle peut encore être convoitée.