2 juin 2006
Encore toi
La tête encore posée
Au creux de ton épaule,
Je me laisse enivrer
Par notre jeu de rôle.
Nos peurs de s’attacher
Peuvent sembler risible
Tendrement enlacés
Par des mots inaudibles.
Nos gestes et nos silences
Ont bien plus de passion
Que la louable démence
D’une déclaration.
C’est peut être la vie
Qui a sceller nos lèvres
Mais il reste l’envie
D’accéder à nos rêves.
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